La dualité tradition-innovation en architecture
Connaissez-vous l’architecture moderne? Il n’est pas question ici de l’architecture actuelle dite contemporaine, mais bien du courant d’architecture présent au début du 20e siècle, et qui a donné lieu à des bâtiments tels que le stade olympique à Montréal, le campus de l’Université Laval à Québec, ainsi que l’hôtel de ville de Trois-Rivières. Ce courant se veut une rupture complète avec le passé en proposant des formes pures et des matériaux bruts. Et, avez-vous remarqué à quel point ce type d’architecture a été, et est encore aujourd’hui, impopulaire auprès de la population?
La réponse à ce courant fonctionnaliste n’a pas tardé à se faire sentir. Il y a eu un véritable engouement pour la reprise des styles traditionnels et historiques. D’une part, la notion de patrimoine à protéger, alimenté par un sentiment de perte, devient vite populaire. D’un autre côté, nous assistons à une augmentation de la présence de l’ornementation dans les façades des habitations québécoises. La mise à l’honneur des styles historiques permet donc d’assurer un lien entre le passé et le présent. En d’autres mots, le passé n’est pas oublié, mais la contemporanéité n’est pas mise de côté. Il est possible de dire que cette continuité est importante à l’homme, et qu’elle ne remplie pas seulement un rôle esthétique, mais qu’elle répond aussi à des besoins psychologiques chez l’homme.
L’architecture contemporaine quant à elle, se veut plus ‘’modérée’’. Elle conserve des éléments traditionnels (ex. toiture 2 versants, matériaux tels que le revêtement de bois) tout en y ajoutant des nouveautés (ex. : toit plat ou terrasse, dalle de béton apparente chauffante). Cette architecture combine donc traditions et innovations, et est mieux accueillie par la population en général. Et dans votre ‘’chez-vous’’, c’est tout blanc, tout noir, ou bien c’est un mélange de gris?
